Le Mpox en Afrique de l’Ouest, plaçant le Togo et le Ghana sous vigilance
La situation épidémiologique en Afrique de l’Ouest connaît un regain de tension. En mai 2025, plusieurs cas de variole du singe (Mpox) ont été confirmés au Togo et au Ghana, ravivant les inquiétudes sanitaires dans la sous-région.
À Lomé, capitale togolaise, trois cas ont été recensés dans le district sanitaire du Golfe, marquant le retour officiel du virus sur le territoire. Face à cette résurgence, le gouvernement togolais a renforcé les dispositifs de surveillance épidémiologique et lancé un appel à la vigilance, tant auprès des professionnels de santé que des populations.
Au Ghana, quatre cas ont été confirmés ce mois-ci. Après près de trois mois d’accalmie, un premier cas a été déclaré à la mi-mai, suivi de trois nouvelles infections le 18 mai. Le pays recense désormais sept actifs, relançant les efforts de sensibilisation et de riposte rapide et de communication sanitaire.
Les autorités des deux pays ont rapidement réagi :
- Des équipes d’intervention rapide ont été déployées pour la recherche et le suivi des cas contacts ;
- Des mesures d’isolement ont été appliquées ;
- Des campagnes d'information ont été intensifiées auprès des communautés.
Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) a également exprimé ses préoccupations face à la progression du Mpox en Afrique de l’Ouest. Des pays, comme la Sierra Leone ou encore la République Démocratique du Congo, observent par ailleurs une hausse des cas, alimentant l’hypothèse d’une propagation régionale active.
Les recommandations restent inchangées, mais cruciales :
- Éviter les contacts étroits,
- Maintenir une hygiène rigoureuse,
- Consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs (fièvre, éruptions cutanées, douleurs musculaires).
Dans ce contexte, la vigilance reste notre meilleure défense pour prévenir une nouvelle flambée de cette maladie virale encore présente dans nos communautés.
Sources :
